Devenir photographe freelance : comment prendre son indépendance ?
Qui n’a pas rêvé un jour d’être son propre patron, de choisir sa manière de travailler et d’organiser son emploi du temps de façon autonome ? En choisissant de vous installer comme indépendant, ce rêve peut devenir réalité ! Mais alors comment devenir photographe freelance ? Quels sont les avantages et les contraintes ? Quel statut choisir ? On fait le point !
Pourquoi devenir photographe freelance ?
Opter pour une carrière de photographe freelance présente de nombreux défis, mais surtout de nombreux avantages. Liberté, diversification des missions et autonomie font en effet partie du quotidien pour le photographe indépendant.
Statut de photographe indépendant : pour plus de liberté
Premier avantage de taille, la liberté ! Le photographe freelance choisi notamment ses clients, ses projets et ses horaires. Il décide également de l’endroit où il travaille, que ce soit en studio, en extérieur ou autour du monde. Cette liberté d’organisation lui permet de travailler à son rythme et selon les besoins de ses projets. Il peut ainsi planifier ses journées comme bon lui semble afin de concilier vie privée et vie professionnelle.
Travailler dans la photographie : un métier diversifié
Devenir photographe indépendant permet par ailleurs de diversifier les missions. Quelle que soit sa spécialisation (mariage, photographie culinaire, photographe de sport, etc.), l’objectif n’est pas toujours le même. Ainsi, un photographe professionnel peut travailler dans un but publicitaire, commercial, artistique ou encore de service à la personne. Cela rend le métier varié, stimulant et enrichissant sur tous les plans !
Devenir photographe freelance pour plus d’autonomie
Se lancer en tant que photographe indépendant offre l’opportunité de vivre pleinement de sa passion. Mais cela implique aussi de devenir chef d’entreprise et de gérer tout ce qui va avec. Gestion comptable, relation client, marketing, branding, facturation, logistique ou encore suivi juridique ponctuent ses journées… Autant de compétences qui renforcent l’autonomie du photographe professionnel.
Quel est le meilleur statut pour un photographe freelance ?
Le « meilleur » statut dépend du projet professionnel, des missions envisagées et du volume d’activité. Trois options se démarquent ainsi pour les photographes professionnels :
- Démarrer en micro-entreprise ;
- Choisir une entreprise de type EIRL, EURL ou SASU ;
- Opter pour le statut d’auteur.
Photographe professionnel : choisir la micro-entreprise
Bien que plusieurs types d’entreprises soient adaptés au métier de photographe freelance (EIRL, EURL, SASU), la micro-entreprise est toutefois recommandée. En tout cas, au début. Il s’agit en effet du statut le plus souple. Contrairement aux autres types d’entreprises, il propose :
- Des démarches ultra-simplifiées de création d’entreprise ;
- Une comptabilité légère (livre de recettes uniquement) ;
- Un prélèvement des cotisations sociales uniquement sur chiffre d’affaires encaissé.
En contrepartie, l’auto-entrepreneur est limité à 77 700 € de CA annuel et ne peut ni récupérer la TVA, ni amortir ses frais professionnels. C’est un statut qui convient très bien aux artisans photographes souhaitant se lancer, et travaillant seuls.
Quid du statut d’auteur-photographe ?
Pour vendre des images en tant qu’œuvres, le statut auteur-photographe est préférable. Affilié à l’AGESSA ou à la Maison des Artistes, il profite d’une couverture sociale comparable à celle d’un salarié et de cotisations souvent plus basses. L’auteur-photographe bénéficie par ailleurs d’un taux de TVA réduit et peut déduire frais et amortissements via le régime BNC simplifié. L’inconvénient est qu’il interdit la vente directe de prestations types mariage ou portrait à des particuliers.
Quelles différences entre photographe auteur et photographe artisan ?
La distinction entre photographe auteur et photographe artisan est essentielle. Le photographe auteur est d’abord considéré comme un créateur. Autrement dit, il produit des œuvres originales, destinées à une diffusion artistique (expositions, publications, éditions). Il perçoit alors des rémunérations sous forme de droits d’auteur.
À l’inverse, le photographe artisan exerce une activité de prestation de services. Inscrit à la Chambre des Métiers, il couvre mariages, portraits, packshots… et exerce une activité commerciale, avec relations directes avec clients professionnels ou particuliers.
Les photographes peuvent toutefois cumuler les deux statuts, ce qui leur permet d’avoir une palette d’activités beaucoup plus large.
Quelle est la réalité du métier de photographe ?
Conditions, horaires, contraintes : à quoi ressemble le quotidien d’un photographe freelance ? Riche mais exigeant, il implique une rigueur personnelle, un investissement conséquent et une certaine résistance au stress…
Photographe freelance : un métier multitâche
Contrairement à un salarié, le photographe indépendant cumule plusieurs casquettes. Non seulement photographe, il est aussi commercial, comptable, marketeur, chargé de communication et gestionnaire.
Même en micro-entreprise, il doit tenir une comptabilité rigoureuse et s’occuper de l’administratif au quotidien (devis, factures, déclarations, contrats, etc.). En devenant photographe professionnel, il faut en effet s’attendre à passer un certain temps sur la gestion de son entreprise.
Les horaires variables du photographe professionnel
Si le photographe freelance peut lui-même déterminer ses horaires, ces derniers sont le plus souvent extensifs. La vie d’indépendant exige effectivement adaptabilité et disponibilité. Cela inclut aussi les soirs, week-ends et jours fériés.
À noter également que les professionnels en freelance n’ont pas de congés payés. S’ils peuvent s’octroyer des vacances quand ils le souhaitent, ils doivent toutefois tenir compte de l’état de leurs finances.
Devenir freelance : un statut parfois précaire
S’il est possible de vivre confortablement de son activité, les photographes débutants passent généralement par une phase précaire. Il faut du temps pour se constituer une clientèle et avoir des revenus plus ou moins stables.
Ajoutons à cela que les photographes freelances sont dépendants du climat économique, doivent faire face à la concurrence et n’ont pas de protection en cas de maladie. Autant d’aspects à prendre en compte avant de se lancer ! Mieux vaut en effet se sentir capable de gérer le stress que de telles situations peuvent engendrer.
Comment bien démarrer son activité de freelance ?
Se lancer en tant que photographe freelance demande bien plus que la maîtrise de son appareil photo. Voici donc les étapes clés permettant de se démarquer de la concurrence, et de transformer sa passion en véritable activité professionnelle !
Choisir sa spécialité en photographie
Avant tout, il est important de définir son projet professionnel et déterminer le type de photographie que l’on souhaite faire. Photographie de mariage, portrait, photo animalière, culinaire, sportive… Cette spécialisation permet de mieux cibler sa communication et évite de se disperser.
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Ensuite, il faut constituer un portfolio professionnel solide. Ce dernier doit être représentatif du style, de la technique et de la capacité du photographe à saisir l’instant. Il peut être présenté en format physique et être consulté sur place, et/ou sous forme de book en ligne.
Soigner son identité en tant que photographe
Pour se démarquer de la concurrence, il est essentiel de soigner son identité. Par le biais d’un logo, d’une charte graphique et d’un nom professionnel, on attend que le photographe raconte son histoire. Les clients achètent en effet une expérience humaine autant qu’un service technique.
Une présence active et authentique sur les réseaux sociaux permet d’ailleurs de créer un lien de confiance. Ils peuvent être utilisés pour :
- Montrer les coulisses des shootings ;
- Publier des témoignages de clients satisfaits ;
- Illustrer son savoir-faire.
Il ne faut pas non plus négliger le bouche-à-oreille qui reste un levier puissant ! Proposer une expérience client irréprochable (accueil, écoute, délais, livraison) garantit des avis positifs et des recommandations.
Conseils pratiques pour devenir photographe professionnel
Comme évoqué précédemment, il convient ensuite de choisir le bon statut juridique (micro-entrepreneur ou auteur selon l’activité). Il faut également fixer des tarifs justes, et investir dans du matériel fiable. Découvrez la liste de matériel indispensable à tout photographe professionnel sur notre page dédiée !
Mais la meilleure chose à faire reste encore de se former à la photographie, afin de maîtriser tous les aspects du métier ! Que vous souhaitiez suivre des études en photographie ou vous reconvertir professionnellement, une formation vous correspond forcément. Faites votre choix parmi les options qui s’offrent à vous :
Quelle que soit votre situation, sachez qu'il n'est pas nécessaire de retourner sur les bancs de l'école. Les formations en ligne comme celle proposée par EDAA Pix sont une solution parfaite pour se former au métier de photographe depuis chez soi, et surtout à son rythme !
